Les jeunes du club se sont entraînés devant la mairie afin d’attirer l’attention sur le manque de terrains.
" Les jeunes à la rue "
Curieux « spectacle » que celui de nos jeunes, tapant le ballon à la nuit tombée, dans la rue, face à la mairie. Un « entraînement » organisé dans le but de marquer symboliquement le besoin urgent de terrains. Pas des beaux terrains tout neufs, non, juste l’entretien normal de ceux que nous utilisons. Depuis les fortes pluies (24 octobre), les stabilisés ne sont plus praticables. Ils sont dangereux, et font d’ailleurs l’objet d’un arrêté municipal interdisant leur utilisation. Avec le passage à l’heure d’hiver, seule la « plaine » permet de s’entraîner après 18 heures. Ni la réfection des stabilisés, ni l’éclairage de Kerbrat 2 n’ont été mis en oeuvre par les services municipaux, malgré nos demandes très tôt exprimées. Un rectangle d’herbe bosselé, c’est tout ce qu’il reste à partager, le soir, entre dix-sept équipes !
L’annonce de notre action a eu le mérite de précipiter un peu les choses : une entreprise spécialisée s’est portée, le jour même, au chevet des stabilisés, sans résultat dans l’immédiat. Quand seront-ils de nouveau praticables ? Difficile à dire, question de semaines sûrement. Et pendant que nos jeunes s’exilaient en centre-ville, les services techniques s’agitaient autour des projecteurs de Kerbrat 2. A suivre…
Une chose est sûre : cet entraînement en pleine rue n’a pas du tout amusé les dirigeants qui ont autre chose à faire, toute l’année, pour encadrer les jeunes. Mais quand les mots ne suffisent plus pour se faire entendre (et comprendre), l’action doit prendre le relais. Malgré l’absence totale de dialogue avec la municipalité ce soir-là, nous espérons tous que l’expression de nos besoins légitimes a été entendue.
" Petit match devant la mairie "
" Faute de terrains, c'est sur la rue que se déroule les entraînements..."
